La rivière Madu ou Madu Ganga en Sri Lankais est située dans la région sud-ouest de l’île à seulement 80 kilomètres de Colombo.
La rivière Madu ganga au Sri Lanka
Considéré comme l’un des atouts naturels les plus importants de l’île, le Madu Ganga se trouve sur la route principale qui part de Colombo vers Galle. Avec ses 31 îles et îlots dont la plupart sont habités, le Madu Ganga est la seconde plus grande zone humide du Sri Lanka. Elle s’étend sur une surface de 915 hectares de terres humides qui abrite un écosystème et une biodiversité diversifiés, mais fragiles. Cette région profite d’un climat humide adouci par une température moyenne de 27 °C toute l’année. L’ensemble de cette zone humide est alimenté par 7 affluents. L’eau qui traverse au cours de terre et qui s’étend sur 2300 hectares a été déclarée sanctuaire national en 2006.
Le bateau à moteur est la meilleure façon d’explorer sous toutes ses coutures les mangroves du Madu Ganga. En effet, les îles de cette zone ne sont pas accessibles par la route. Pour se déplacer, les habitants de la mangrove utilisent plutôt des bateaux à pédalos qui sont plus faciles à diriger. Quant aux pêcheurs, ils préfèrent utiliser des barques plus archaïques, mais toujours aussi stables.
Le Madu ganga sri lanka offre un paysage unique et spectaculaire. Vous serez ravis d’apprendre que cette zone humide abrite près de 330 espèces répertoriées, dont les 248 sont des animaux vertébrés. Si vous vous y rendez à la bonne période, vous aurez la chance de croiser de surprenants animaux comme les singes, les varans et plusieurs dizaines d’oiseaux. La prudence sera de rigueur, car même si on ne les voit pas toujours, des crocodiles infestent ces mangroves.
Une île perdue au cœur de cette mangrove accueille un temple bouddhiste baptisé le Kotdoowa Rajamaha. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce temple bouddhiste est habité par des moines qui ont choisi de se couper du monde. Il semblerait que l’environnement du Madu Ganga leur procure la sérénité dont ils ont besoin pour leur accomplissement spirituel. Réjouissez-vous, car il est possible de visiter ce sanctuaire et surtout les chambres des bonzes qui se trouvent à l’arrière du temple. Il n’y a rien de superflu, les moines et leurs apprentis se contentent d’un lit et d’une petite cuisine rustique. Ce court périple vous mènera assurément vers l’arbre de Bouddha qui se trouve au centre de l’îlot.
Néanmoins, le point fort de votre croisière sur le Madu Ganga sera la découverte du quotidien des familles qui vivent dans ces mangroves. Ces gens sont très amicaux envers les visiteurs. Moyennant l’achat de quelques objets d’art et des souvenirs, ces personnes vous expliqueront leur mode de vie. Leurs conditions peuvent sembler rudimentaires, mais elles ne s’en plaignent pas. L’absence d’électricité, d’internet, de téléphone et même d’eau courante ne leur pose aucun souci. La nature leur fournit tout ce dont elles ont besoin pour vivre, et encore, elles n’en abusent pas.
Madu ganga hôtels
Le Madu Ganga est un atout touristique important pour le Sri Lanka, mais il n’en demeure pas moins très fragile. Les Sri-lankais essayent tant bien que mal de protéger cette région qu’ils considèrent comme le poumon vert de l’île. Rappelons que cette forêt de mangrove protège un très grand nombre d’espèces d’animaux terrestres, aquatiques, d’oiseaux et de plantes. Les crabes, crevettes, poissons, insectes, amphibiens et reptiles qui s’y trouvent sont des richesses qui méritent d’être préservées de la disparition.
Jusqu’à aujourd’hui, le Madu Ganga est relativement protégé du tourisme de masse. Mais cela n’empêche pas cette région authentique de se développer et d’améliorer ses infrastructures dédiées à l’hébergement des visiteurs. Ainsi, de nombreux complexes hôteliers ont vu le jour récemment, notamment dans les villes qui entourent la mangrove à l’instar de Balapitiya. D’ailleurs, ce sont ces Madu ganga hotels qui proposent aux visiteurs des safaris en bateau à travers le Madu Ganga. Pour les prestations tout incluses, les safaristes ont droit à des bouteilles d’eau et des en-cas.
Si vous êtes à la quête d’authenticité et surtout si vous n’avez pas le mal de mer, vous pouvez également demander à séjourner chez l’habitant. Les personnes qui vivent sur la mangrove sont des gens simples et accueillants et qui ne demandent qu’à fraterniser. Elles seront ravies de partager le gîte et le couvert, mais à la condition que vous supportiez le fait d’être entièrement couper du monde.