A moins de ne vouloir passer votre séjour sur la Perle des Caraïbes à ne rien faire si ce n’est bronzer, il vous faudra bien vous déplacer à Cuba si vous voulez découvrir un peu cette magnifique île, ainsi que les formidables lieux touristiques qu’elle recèle. Venus par avion ou par bateau, comment vous déplacer durant votre séjour à Cuba ?
Louer une voiture
Découvrez nos suggestions d’itinéraires à Cuba :
Lorsque l’on voyage dans un pays étranger, l’un des moyens le plus simple pour se déplacer librement durant son séjour est de louer une voiture. Bien souvent, il suffit d’ailleurs de le faire directement dans l’un des comptoirs de l’aéroport.
Les formalités de location sur la Perle des Caraïbes sont véritablement des plus simples, vu qu’il vous suffit de présenter votre passeport, votre permis de conduire et de vous acquitter du dépôt de garantie.
La formule la plus économique consiste à louer un voiture essence et pour plus de 3 jours pour bénéficier d’un kilométrage illimité. Estimez bien vos litres d’essence restant dans le réservoir, car le plein n’est pas exigé au retour et que l’on ne vous rembourse pas pour le trop dépensé.
Faites le tour du véhicule avec minutie et en vous assurant bien que tout est présent dans le véhicule pour parer à d’éventuelles pannes. Prenez véritablement soin de votre véhicule, car les cubains ne plaisantent pas avec les dégâts causés au véhicule.
Les services urbains
Se déplacer en ville est parfois difficile, toutefois à Cuba de nombreux transports urbains vous permettent de profiter pleinement des lieux touristiques de la ville.
- La bicyclette : avec un réseau de pistes cyclables bien développé, il est très agréable de se déplacer à vélo à Cuba. Forts accoutumés à ce mode de transport, les cubains sont habitués à partager la route avec les automobilistes et l’on trouve même des lieux aménagés pour attacher son vélo.
- Le bicytaxi : de cette utilisation extrêmement développée du vélo est né le bicytaxi, une sorte de pousse-pousse qui vous permet de vous faire conduire où bon vous semble dans la ville. Pratiques parce qu’ils se faufilent partout, veillez à bien définir le prix de votre course avant de vous installer pour éviter tout désagrément lié à celui-ci.
- Les guaguas : les guaguas sont les bus urbains. S’ils circulent partout dans les villes avec des lignes et des arrêts bien définis, ils sont bien souvent bondés. Bien que modernisés à la Havane et à Santiago, il n’en demeure pas moins que la file d’attente est bien souvent importante. Attention à ne pas commettre d’impair, à Cuba on demande toujours qui est le dernier dans une file d’attente.
- La maquina : alternative à la guagua, la maquina ne répond à aucune règle bien définie. Si vous vous trouvez être sur le trajet du chauffeur il s’arrêtera, sinon il vous faudra retenter votre chance avec le prochain.
Les transports généraux
A Cuba, les transports en commun nationaux sont relativement bien utilisés et très développés. Lignes régulières, lignes touristiques, trains il est très facile de rejoindre n’importe quelle ville.
- Les bus : pour circuler en bus deux moyens sont à votre disposition. Soit vous utilisez les lignes régulières en empruntant notamment la compagnie Viazul, mais souvent complète, soit vous empruntez les bus touristiques qui gardent sous le coude quelques sièges pour les malheureux restés sur le quai.
- Le train : confortable et avec des tarifs peu élevés, le train permet de circuler partout dans le pays et de rejoindre les principales grandes villes. Les ferrocarriles de Cuba gèrent le réseau et des places sont exclusivement réservées aux touristes.
- Les camions : si ce mode de transport en commun peut nous paraître surprenant, à Cuba c’est courant. Chaque ville dispose d’arrêts permettant de prendre des camiones qui circulent dans tout l’intérieur du pays. C’est l’un des meilleurs moyens pour rencontrer des Cubains.
Si les transports en commun à Cuba semblent parfaitement bien développés, il n’en demeure pas moins qu’en pratique cela ressemble néanmoins à quelque chose de chaotique. Souvent bondés, pas nécessairement confortables ou parfois réservés aux cubains, cela reste une expédition. Et si vous visitiez la ville à pied ou à vélo ?