Malgré la crise financière de 2008 qui a lourdement frappé le pays, l’économie japonaise est parvenue à se redresser. Depuis, elle se base essentiellement sur le secteur tertiaire, celui des services. Cela est possible grâce à la forte affluence de touristes tout au long de l’année. Heureusement, le pays peut aussi compter sur d’autres domaines.
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Le secteur de l’agriculture au Japon
Aujourd’hui, l’agriculture du Japon, c’est 1,9 million d’exploitations qui emploient 10 millions de personnes, soit 4 % de la population active. Ils travaillent ainsi sur 4 650 000 ha. En comparaison, la France a sept fois plus de terres agricoles. L’importance de l’agriculture dans le PIB est mineure, elle ne représente que 2 %.
Les exploitations permettent surtout la production de riz. Les rizières occupent 1 700 000 ha. Ensuite, ce sont les cultures maraîchères et fruitières qui représentent un tiers du secteur. L’élevage d’animaux possède une part équivalente.
Du côté de la mer, la situation est moins positive. A cause de la surexploitation des eaux territoriales, le gouvernement a été forcé de mettre en place une réglementation stricte. Aujourd’hui, la pêche a permis de vendre 5,7 millions de tonnes de poissons. En contrepartie, le Japon a été contraint d’augmenter ses importations de poissons. Ainsi, il est l’un des principaux clients, avec 30 % d’importations mondiales.
Le secteur industriel Japonais
Le Japon possède une large connaissance en matière d’industrie, à l’exception de l’aéronautique. L’activité industrielle (27 % du PIB) se concentre essentiellement à Kanto et à Kansai. Les Japonais s’avèrent particulièrement doués pour la confection de composants électroniques et pour la fabrication d’automobiles.
La chimie et toutes les activités dérivées occupent 15 % du secteur, alors que la sidérurgie et la métallurgie représentent 11 %. La part de la céramique et du textile est moindre, en comparaison. Elles génèrent respectivement 3 % et 1 % de la production.
Mais les industries japonaises sont également connues pour leur innovation. Et ce n’est pas pour rien. Le Japon débourse 20 % du budget mondial dans la recherche et le développement. Cette part permet ainsi de faire travailler 2 % de la population active.
Le secteur tertiaire
Le secteur tertiaire japonais, c’est 72 % du PIB et 75 % de la population active. Cela est essentiellement possible grâce au tourisme.
En 2016, le Japon a ainsi accueilli 24 millions de voyageurs. Ce nombre ne cesse de croître d’année en année, ce qui promet de beaux jours pour le tourisme au Japon. Une telle activité implique donc de multiplier les hôtels, les restaurants, les compagnies de transport…
A côté de cela, les Japonais travaillent également dans le milieu du service (assistance téléphone, aide à la personne…).
Ce qui permet au pays de vivre dans un cadre bien plus agréable.
Le commerce extérieur
L’économie du Japon repose beaucoup sur le commerce extérieur.
Il représente d’ailleurs 36 % du PIB. Pourtant, le pays impose des barrières non-tarifaires extensives dans le secteur agricole. Cela rend compliqué les échanges avec les autres pays. Le Japon est ainsi le quatrième exportateur et importateur mondial de marchandises.
Heureusement, il peut compter sur différents accords avec ses pays-voisins pour échanger. Il est également en pour-parler avec l’Union Européenne afin de mettre en place des accords de libre-échange. Jusqu’à maintenant, le Japon échange surtout avec les Etats-Unis, la Chine, la Corée du Sud et la Thaïlande. Il importe des produits depuis les Emirats Arabes Unis, l’Australie, la Corée du Sud et les Etats-Unis.
L’économie du Japon est fragile, même si elle semble se porter à merveille. Elle est parvenue à se relever, après la crise financière. Depuis, elle se montre prudente. Elle mise sur l’avenir, en investissant énormément dans l’innovation. Grâce à cela, elle montre l’exemple au monde entier et parvient à attirer les investisseurs.