Avec sa formation géologique et son éloignement géographique, la Polynésie présente une faune et une flore très particulières. La faune terrestre en Polynésie n’est pas aussi riche que la faune marine ; hormis certains insectes et plusieurs espèces d’oiseaux, les mammifères présents sur l’archipel ont pour la plupart été amenés par l’homme. La végétation est très diversifiée, divisée entre les espèces se développant sur les sommets, en fonction du vent, du soleil et de l’humidité, et les cocoteraies qui sont présentes sur les littoraux.
La faune polynésienne
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Caractéristique de la faune en Polynésie
La faune terrestre compte quelques animaux domestiques ainsi que plusieurs dizaines d’espèces d’oiseaux. Ceux-ci peuvent être observés au hasard des promenades en montagne et en randonnée. Des colonies de cochons, des poules et des troupeaux de chèvres sont également visibles. En revanche, la faune marine est bien plus importante, comptant plus de 800 espèces.
Quels sont les principaux animaux marins en Polynésie ?
D’une île à l’autre, la navigation ou les activités nautiques permettent de découvrir plusieurs des 800 espèces marines incluant les poissons (le mérou, la murène, le requin de lagon ou encore le poisson chirurgien). De nombreux mollusques (le bénitier, le troca ou le burgau) côtoient les nombreux crustacés ainsi que les baleines et tortues marines.
Quels sont les principaux animaux terrestres en Polynésie ?
Pour ce qui est de la faune terrestre indigène, les visiteurs peuvent découvrir des espèces d’oiseaux lors d’excursions dans les forêts et sommets. Les colonies de perruches et d’hirondelles peuvent ainsi être observées, ainsi que des frégates noires ou des fous masqués. Le Gecko (petite espèce de lézard) et le crabe de terre (le tupa) font partie des rares animaux terrestres endémiques pouvant être observés.
La flore polynésienne
La flore des plateaux et du littoral
Pour observer les arbustes et fougères arborescentes, il faut prendre de la hauteur ! Les végétations hautes, qui constituent de véritables maquis, se développent par étagement, suivant l’orientation du soleil et du vent. Sur le littoral, ce sont surtout des cocoteraies qui se partagent l’espace, mais on y découvre aussi des hibiscus ou d’autres arbustes ou des Tamanu.
Les fleurs
Très symboliques de la culture polynésienne, les fleurs les plus connues sont les espèces tropicales, comme la fleur de Bougainvilliers. Aussi à l’honneur, les hibiscus font partie des fleurs préférées des polynésiennes, qui l’utilisent pour se parer leur chevelure dense. Très présents également, les frangipaniers sont très courants mais la fleur la plus emblématique de l’archipel est assurément le tiare, une fleur très odorante.
Les principaux sites naturels
Les sables roses
Le site de Fakarava est unique, avec des bancs de sable d’une grande beauté émergeant à l’extrémité sud du lagon, prenant des reflets rosés en raison de la présence de résidus coralliens. Les nuances de rose varient selon l’ensoleillement du moment. Pour accéder à ce site exceptionnel, il faut prendre le bateau.
Les vestiges de Maeva
A Huahine, on découvre sur la colline à Maeva de nombreux vestiges archéologiques également présents sur le long du littoral. C’est l’occasion de découvrir l’étendue de la richesse de la civilisation historique polynésienne, avant l’occupation européenne. Les esplanades pavées étaient jadis réservées aux cérémonies (on les appelle Marae).
L’île de Nuku Hiva
Striée par de profondes vallées encore vierges de toute habitation, cette île et sa vallée sont cernées par des montagnes basaltiques caractéristiques et mesurant plusieurs centaines de mètres. Dans un bassin, une immense cascade se déverse par une gouttière naturelle très étroite. L’accès se fait uniquement à pied.
Toutes les îles de l’archipel polynésien sont dotées de richesses naturelles uniques. Formées par l’activité volcanique au fil des millénaires, chacun des atolls ou des îles ont évolué en fonction de leur situation géographique, de l’érosion et de l’occupation humaine. Si la faune marine y est très développée, il ne faut pas s’attendre à observer un grand nombre d’animaux terrestres ou de mammifères endémiques.