L'Argentine est un pays fascinant, forgé par son histoire. De l'époque coloniale jusqu'à l'indépendance, en passant par ses années de prospérité, chaque moment a eu une influence sur le pays. C'est cette nation riche de son passé que vous allez découvrir. Dans ses rues ou dans ses musées, vous remontez le temps !
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L'histoire coloniale de l'Argentine
Le premier explorateur à découvrir l'Argentine est un Espagnol, Juan Diaz de Solis. Il débarque à Rio de la Plata, en 1516. Malheureusement, il meurt quelques jours plus tard. Il faut attendre plusieurs décennies avant que les premiers colons ne prennent possession de l'Argentine. Ainsi, Pedro de Mendoza arrive en 1536, créant la capitale : Buenos Aires.
Les provinces Argentines se peuplent depuis les pays-voisins, grâce à la route qui relie le Pérou à Rio de la Plata. Au fur et à mesure, des villes fleurissent autour de cette route. Elles sont parmi les plus connues aujourd'hui : Cordoba, Mendoza, Santiago del Estero, etc.
L'indépendance de la population Argentine
A partir de 1806, un vent de contestation et de liberté souffle sur l'Argentine. Buenos Aires est alors entre les mains de l'empire britannique. Rapidement, des milices locales renversent le pouvoir et se l'approprie. Le vice-roi est alors remplacé par le chef de la résistance. En 1807, les Britanniques tentent de reprendre le contrôle de la ville, sans succès.
Pendant cinq ans, les loyalistes et les patriotes se lancent dans une guerre civile. Afin de débloquer la situation, des missions argentines sont envoyées en Espagne pour faire pression auprès du roi Ferdinand VII et obtenir l'indépendance. Les Argentins essuient un échec. Suite à cela, le Congrès de Tucuman annonce l'indépendance des Provinces-Unies du Rio de la Plata, du Chili et du Pérou.
Une situation politique anarchique
L'indépendance est suivie par une période d'anarchie totale. Il faut attendre 1826 pour voir un embryon de gouvernement se mettre en place, avec Bernardino Rivadavia, le premier chef du pouvoir exécutif de l'Argentine. Il met alors en place une Constitution fédérale. Malheureusement, elle n'intègre pas assez les provinces pour qu'elle soit acceptée.
En 1853, une nouvelle Constitution est proposée. Cette fois, elle provoque des conflits entre la Confédération des provinces et Buenos Aires. Après de nombreuses discussions, un premier accord est trouvé. Il donne lieu au pacte de San José de Flores et au remaniement de la Constitution.
1880 voit enfin arriver la première période de calme depuis de nombreuses années. On voit alors apparaître les bases d'une Argentine moderne. Son économie s'en ressent : l'élevage ovin et l'exportation de laine se développent. Elle profite également de l'arrivée du chemin de fer pour étendre son commerce.
La prospérité précède le radicalisme en Argentine
Entre 1886 et 1916, les propriétaires fonciers et les exportateurs prennent de plus en plus de pouvoir. En parallèle, le pays subit de plein fouet l'immigration de masse, provenant d'Italie. A cette époque, les étrangers et les femmes sont privés du droit de vote.
L'élection d'Hipólito Yrigoyen, le premier président
En 1916, Hipólito Yrigoyen devient le premier Président du pays élu au suffrage universel. Il décide de mettre fin à l'oligarchie des plus riches et de démocratiser davantage le pays. Il met en place une législation sociale et le droit à l'instruction. En 1930, le pays est frappé par une dure crise économique. Le gouvernement échoue à redresser la situation. L'armée provoque alors un coup d'état, renversant le pouvoir.
L'arrivée de la dictature dans le pays
Les militaires tentent de reprendre le contrôle de la crise économique, en développant l'élevage extensif. Pour trouver du travail, les Argentins sont obligés de se rapprocher des villes. On assiste à un important exode rural, permettant à de nombreuses industries de voir le jour.
Il s'en suit des années difficiles pour les Argentins, devant supporter des gouvernements autoritaires et des dictatures militaires. Mais aujourd'hui, le pays a retrouvé son calme. Les rues sont animées par la joie et la bonne humeur. Les Argentins n'oublient pas pour autant leur passé. Ils continuent à le commémorer afin de ne plus jamais revivre la même chose.
Les monuments et lieux historiques du pays
Différents bâtiments et édifices sont des livres à ciel ouvert qui vous feront traverser des siècles d’Histoire. Ainsi, sur les ruines des Missions jésuites de Guaranis, se mêlent l’incursion de la religion catholique et les origines des Guaranis. Un peuple amérindien qui habite surtout le Nord-est. Dans la province de Santa Cruz, la Cueva de las manos ou Grotte des mains est une attraction mondialement connue. Le site vous plongera 13000 ans en arrière, dans la préhistoire. Dans la capitale, vous ne manquerez pas la Place de Mai, qui rappelle la dictature des militaires des années 1980. Divers bâtiments entourent cette place. Ce sont entre autres, la Cathédrale métropolitaine, la Casa Rosada ou encore l’Ancien Congrès national. Toujours dans la capitale, faites un tour au Musée historique national. Vous en apprendrez beaucoup sur l’histoire de la nation. A part ces grandes villes, Santiago del estero, au centre nord, est aussi très riche en architecture historique.
Quelle est l'origine du nom Argentine ?
On l’a d’abord connu sous le nom de Río de la plata. Puis, au XIXème siècle, des patriotes et des poètes ont popularisé le nom qui dérive du latin argentum (signifiant argent). Ainsi, pour marquer la victoire lors de l’invasion des Britanniques, un chant intitulé «El Triunfo argentino» a été inventé par Vincente Lopez y Planes. C’est en 1860, que le nom fut officiellement adopté, lorsque la République était unifiée. Le général Bartolomé mitre devint alors président. Bernardino rivadavia était quant à lui, le premier président des Provinces unies.
Quelle est la capitale du pays ?
Buenos Aires est la capitale. C’est une ville que le roi Charles II d’Espagne, en 1776, avait choisi comme capitale de la vice-royauté du Río de la plata. Ce dernier s’étendait sur les actuels territoires bolivien, paraguayen, uruguayen et argentin.
Où se situe la capitale de la carte du pays argentin ?
Située à l’intérieur des frontières, la capitale est à ne pas confondre avec la province du même nom, dont elle ne fait pas partie. Elle est sur la côte nord-est, à 56 km de la Plata. Ville construite dans sa presque totalité sur la Pampa, elle est distante de 208 km de Montevideo et à 2373 km de la pointe sud du territoire argentin, qu’est Ushuaïa - un autre incontournable lors d'un voyage en Argentine.
Superficie et nombre d'habitants de Buenos Aires
La capitale est la plus grande agglomération argentine, et la deuxième plus grande ville d’Amérique du Sud. Sa superficie est de 203 km2. Les statistiques de 2016 estiment la population de la ville à près de 3 millions d’habitants. La métropole (sur 3800 km2) contiendrait une totalité d’environ 15 millions d’âmes. Ses habitants sont appelés Buenos-Airiens ou encore Portègnes (qui signifie habitants du Port, de l’espagnol Porteños).
Histoire de la ville de Buenos Aires
La ville a connu plusieurs invasions venues notamment du Royaume-Uni, du Danemark et aussi de la France, durant les XVIIè et XVIIIè siècles. Elle acquiert son indépendance le 25 mai 1810, mais celle-ci n’est officiellement déclarée qu’en 1816. C’est le Congrès de tucumán, qui réunit des représentants élus des provinces de Rio de la Plata qui l’a décidé. Le général José de san martín est le principal artisan de cette indépendance. Manuel belgrano, est quant à lui, celui qui créa le drapeau national.
Une semaine de manifestations a précédé la victoire sur le vice-roi espagnol. C’est la Révolution de mai dont les Argentins se souviennent tous les ans. Une élite nationaliste, connue sous l’appellation de caudillos provinciaux est née après l’indépendance. Domingo faustino sarmiento, intellectuel militaire et écrivain, en est l’un des plus connus.
De 1814 à 1880, il y eu plusieurs guerres civiles. La ville n’était pas encore acceptée comme capitale de la République. Une des plus célèbres de ces guerres civiles est la Bataille de pavón qui s’est déroulée en 1861. Par ailleurs, Nicolás avellaneda est celui qui fit accepter la fédéralisation de la ville autonome, en 1880.
Dès le XIXè siècle, la ville connait un essor de ses activités industrielles. Les chemins de fer ont contribué à ce décollage de l’économie. Ceci s’est poursuivi jusqu’au XXè siècle mais après, il y eut plusieurs coups d’Etat. Par ailleurs, la longue histoire de cette nation est parsemée d’épisodes économiques avec des hauts et des bas. C’est ainsi que la classe ouvrière a été prédominante et a donné naissance à plusieurs syndicats.
Avant cela, il y avait la décennie infâme, du 6 septembre 1930 au 4 juin 1943. Deux dates de Coup d'état qui ont marqué la ville et la nation entière. C’est une aile nationaliste des forces armées qui a mis fin à cette décennie. L’exigence de démission du ministre de la guerre de l’époque était l’élément déclencheur. Il aurait eu un entretien avec l’Union civique radicale, pour gagner le poste de président lors des élections. Hipólito yrigoyen, est l’une des grandes figures de cette union. Une nouvelle législation sociale est mise en place. La Grande-Bretagne et les États-unis accueillirent ce putsch avec satisfaction.
Mais l’essor industriel a également entraîné un vaste exode rural. Les migrants ont constitué la base de ce qu’on appelait le «péronisme». En effet, en octobre 1945, la Place de mai fut le théâtre de démonstrations de force de Juan Perón. Durant sa présidence, des décrets qui n’ont même pas été votés par le Congrès ont été approuvés par la Cour suprême.
Le retour à la démocratie n’est venue que dans les années 1960-1970. Les militaires voulaient rendre le pouvoir aux civils et procéder à des élections démocratiques. A la fin des années 1990 et jusqu’en 2003, la ville connait toutefois une grave crise économique. Néstor kirchner, un péroniste, est alors président de la République.
La démocratie est vécue dans cette nation dès 1912 où la Loi sáenz peña a établi le suffrage universel. Tout argentin âgé de plus de 18 ans peut exercer le droit de vote. Ce vent de liberté a été suivi, en 1918, par la Réforme universitaire. Un mouvement estudiantin qui a secoué les cinq universités locales par son ampleur.
Qui a découvert l'Argentine et quand ?
Le peuplement a commencé dès la préhistoire mais la découverte qui correspond aux temps modernes a été connue au XVIè siècle. Le premier Européen à s’être approché de ses côtes est Amerigo Vespucci, en 1502.
Qui étaient les espagnols qui ont colonisé l'argentine ?
Celui qui aurait abordé le territoire est Juan díaz de solís en 1515, tandis que Fernand de Magellan se rendit sur la côte de Patagonie en 1520. Le monde était en train de voir naître l’Amérique espagnole.
Son histoire est marquée par la colonisation espagnole et les coups d’Etat militaires. C’est une nation connue également pour son grand essor industriel. De guerre civile en crise économique, elle a toutefois connu des périodes de gloire.