Ce n’est pas parce que vous partez en vacances que vous pouvez complètement cesser de suivre les infos. Bien au contraire ! C’est pour cela qu’il est pertinent de vous intéresser aux médias au Kenya.
Découvrez nos suggestions d’itinéraires au Kenya :
La presse écrite
Le paysage médiatique kényan est particulièrement dynamique. Le Daily Nation publié depuis 1958 est sans conteste la presse quotidienne la plus vendue. Initialement rédigé en swahili, le journal fait désormais le bonheur des anglophones. Les thématiques abordées vont de l’économie au lifestyle, en passant par le sport, la santé ou encore les buzz du moment.
The Standard est le principal concurrent du Daily Nation. Les sujets sont pratiquement les mêmes, la différence se notant surtout par rapport à l’angle d’approche. Là aussi, vous avez accès à du contenu en anglais.
Les options s’élargissent avec le Business Daily qui, comme vous vous doutez, se rapporte au monde du business. Si vous êtes au Kenya pour les vacances, inutile d’acheter ce journal mais si vous êtes en voyage d’affaires, vous pourrez peut-être y glaner de précieuses informations.
Vous souhaitez rester informé mais l’idée d’acheter le journal tous les jours ne vous tente que moyennement, voire pas du tout ? The East African appartient à la catégorie des journaux hebdomadaires. Il se consacre essentiellement aux histoires concernant les pays de la région des Grands Lacs africains, proposant souvent des analyses méticuleuses et profondes. Des infos internationales restent néanmoins accessibles via ce média local.
La presse écrite est souvent disponible en ligne.
Les chaînes de radios
La Kenya Broadcasting Corporation (KBC) est la station nationale. Elle diffuse des émissions en swahili et en anglais qui sont les langues officielles du pays, mais également dans des dialectes qui ne sont parfois pratiqués que par quelques communautés.
Informations et divertissements se relaient sur les différentes chaînes locales comme internationales. Vous capterez les BBC World Service Africa, RFI Afrique, China Radio International Nairobi et Voice of America sans difficulté majeure.
La radio (l’appareil) étant bon marché, la majorité des foyers en est équipée. Les émissions sont également diffusées dans les transports en commun et les téléphones portables se transforment volontiers en radios pour ne rien perdre des émissions.
Comme la presse écrite, de nombreuses stations de radio sont disponibles en ligne, pour ne citer que Muuga, Mulembe, Kiss FM, Radio Maisha, Radio Jambo ou encore Classic 105. Vous serez surpris de découvrir la diversité des programmes !
La télévision
Vous avez peut-être du mal à vous passer du petit écran, ce qui vous amène à vous demander à quoi vous attendre une fois au Kenya. Vous serez donc certainement ravi d’apprendre que plusieurs dizaines de chaînes sont disponibles.
Citizen TV diffuse beaucoup de feuilletons et séries mais aussi des infos locales et internationales.
La Kenya Broadcasting Corporation (KBC) possède aussi sa chaîne TV dont la programmation inclut les films en tous genres, les émissions pour enfants, les spectacles (concerts, sketches…) ce qui en fait une chaîne qui séduit les amateurs d’émissions divertissantes. Vous tomberez peut-être sur des classiques comme Tintin ou des films d’animation signés Disney.
Internet
Il est vrai qu’entre l’Afrique et internet ce n’est pas une grande histoire d’amour mais il faut aussi savoir que l’Economie du Kenya s’est considérablement développée grâce au digital. Il est donc relativement aisé de se connecter au réseau internet local.
Le wi-fi est généralement gratuit dans les hôtels. Il est également mis à la disposition des clients dans la plupart des bars et restaurants, sans oublier les aéroports.
Les réseaux 3G et 4G couvrent une grande partie du pays mais attention, la facture peut rapidement se révéler salée. Autant que possible, servez-vous du wi-fi !
A l’évidence, le paysage médiatique kényan est amplement diversifié et vous permet de profiter des vos services favoris. Les contenus sont essentiellement proposés en swahili et en anglais, ce qui devrait faciliter leur compréhension. Au besoin, n’hésitez pas à vous aider d’internet !