Même s’il est bon de partir en voyage à l’improviste, rien ne vaut une bonne préparation avant de faire ses valises pour un pays étranger. Si vous prévoyez de passer un séjour en Birmanie, il y aura quelques recherches à faire en amont. En plus des formalités administratives, des hébergements et du transport, n’oubliez pas vous documentez sur l’économie du pays. Les voyageurs ne prennent pas le temps de comprendre la situation économique et les secteurs d’activité en Birmanie, pourtant cela est d’une importance capitale. L'économie de la Birmanie a connu plusieurs changements notables au fil des années. Les sanctions économiques ont d’abord été atténuées, ensuite levées. Face à cela, le gouvernement a lancé des réformes pour moderniser le système économique.
Les principaux secteurs d’activité Birmanie
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Les plus grands secteurs d’activité au Myanmar sont : la sylviculture, l’industrie textile, l’industrie joaillière et minière, l’agriculture ainsi que l’industrie du pétrole. Le problème majeur dans ce pays c’est sans aucun doute le manque d’infrastructures. On peut constater que les voies ferrées datent déjà de plusieurs années et ne connaissent pas d’entretiens réguliers.
Le riz est le premier produit agricole du pays. Il recouvre plus de 60 % des surfaces cultivées et représente 97 % de la production céréalière en tout et pour tout. Lorsque Myanmar était encore sous le protectorat de la Britannique, il fut classé deuxième pays le plus riche du Sud-est asiatique : car il était le plus grand exportateur de riz dans le monde entier. Avec la chute des cours du riz, sa place dans le classement s’est rapidement effondrée. Heureusement, l’introduction d’autres variétés a augmenté la production. Comme elle est dans le Triangle d’or, la Birmanie est considérée comme étant le deuxième plus grand producteur d’opium.
La Birmanie est également un grand producteur de rubis, de saphirs et de jade. Près de 90 % de la production mondiale de rubis vient de ce pays. La plupart des pierres sont ensuite exportées vers la Thaïlande.
Mais la Birmanie a également une production pétrolière à terre. En mer, il y a un champ gazier exploité par Total. Comme le marché est assez limité, un accord de vente de gaz à la Thaïlande a été fait en 1995.
Comme ses voisins de la Thaïlande et du Laos, les Birmanes ont de grandes ressources hydroélectriques. Depuis peu, de grands barrages sont en construction dans le pays. L’électricité qui est produite va principalement vers le marché chinois.
Le commerce extérieur
Le commerce est d’une importance modérée pour l’économie birmane. La valeur des exportations et des importations équivaut à 34 % de son PIB. Les taux de tarif moyens appliqués sont de 2,9 %. De nombreux secteurs, dont la propriété foncière, sont fermés aux investisseurs étrangers. En 2016, quatre banques étrangères ont été autorisées à opérer dans le pays, en plus des neuf qui ont déjà été autorisés en 2014. Les banques publiques représentent encore aujourd’hui plus de la moitié de l’ensemble des actifs du secteur bancaire.
Bien que l’investissement étranger ait été encouragé un peu plus, depuis le temps, il n’a pas encore rencontré un front succès. Cela s’explique par le fait que les politiques gouvernementales de la junte ont eu des répercussions négatives sur les investissements étrangers et en raison des pressions internationales pour boycotter le gouvernement de la junte. Pour rappel, les États-Unis ont imposé des sanctions commerciales à la Birmanie.
La Birmanie est pourtant un pays très riche en ressource. Mais il souffre encore actuellement des contrôles gouvernementaux omniprésents, des politiques économiques inefficaces et la pauvreté rurale. Toutefois, les statistiques sur le commerce extérieur sont encore largement discutées en raison de la taille du marché noir et du commerce frontalier non officiel.